Quatre employeurs canadiens sur cinq (80 %) estiment avoir mis en place les programmes et pratiques appropriés pour soutenir le bien-être mental, physique, émotionnel et financier de leurs employés alors que ceux-ci retournent au travail et sont confrontés à une nouvelle normalité, selon une enquête de Mercer Canada.
L’enquête, qui a examiné le niveau de préparation des organisations canadiennes concernant le retour au travail, a également révélé que 75 % des répondants estiment qu’ils disposent actuellement de politiques et de pratiques liées au lieu de travail qui traitent des questions de santé, de sécurité et de mieux-être.
« Les organisations ont beaucoup plus confiance dans leur capacité de faire la transition sur les aspects opérationnels et commerciaux que dans leur capacité à atténuer les risques liés à la gestion des talents », soutient Mercer.
Dans la même veine, les deux tiers (63 %) des employeurs interrogés ont déclaré qu’ils investissaient ou prévoyaient d’investir pour assurer le bien-être de leur main-d’œuvre à court et à long terme, tandis que 51 % ont déclaré qu’ils révisaient leurs stratégies pour mieux gérer le coût des prestations.
Cap sur le travail flexible et le mieux-être
Lorsqu’on les interroge sur la priorité qu’ils pensent accorder à leurs nouveaux programmes, les employeurs choisissent en premier lieu le travail flexible (37 %) et les programmes de santé mentale et de mieux-être (30 %), suivis par les outils numériques liés aux mieux-être, comme la télémédecine (28 %), un compte de dépenses de mieux-être ou de soins de santé (20 %) et les programmes de mieux-être financier (14 %).
« Les éléments qui constituent la proposition de valeur pour les employés doivent être rafraîchis et évalués fréquemment, surtout en période de changement sans précédent, affirme Mercer. Les nouvelles méthodes de travail ont remis en question l’expérience des employés et les organisations doivent investir dans les éléments qui permettront une certaine flexibilité et une transition efficace vers la nouvelle normalité, en particulier pour les talents et les rôles clés.
Près d’un tiers des entreprises sondées ont déclaré avoir été durement touchées par la pandémie : 27 % ont déclaré avoir du mal à maintenir la continuité de leurs activités et 3 % ont déclaré avoir du mal à survivre. Cependant, plus de la moitié (56 %) ont déclaré des revenus stables et 20 % ont déclaré que leurs revenus avaient augmenté pendant la crise.
Les entreprises qui ont été contraintes de procéder à des coupes ont eu tendance à s’appuyer sur le gel des embauches (46 %), le gel ou la réduction des salaires et des primes des employés (30 %) et la mise en place d’horaires de travail rotatifs (28 %). Plus d’un quart des entreprises (27 %) ont déclaré avoir licencié des employés ou proposé des départs ou des absences volontaires, tandis que 22 % ont mis des employés à pied de façon temporaire.